Tuesday, December 09, 2008

So You Think You Can Spoil The Surprise???

Dimanche soir dernier, mon amie Nancy, Benoît et moi avons rendez-vous avec la télévision pour regarder la grande finale de So You Think You Can Dance. Ce show de téléréalité, qui vise à couronner "Canada's favourite dancer", nous tient en haleine depuis trois mois. C'est dire si on est excités.
Dimanche, donc, on est sur le point de savoir qui, de Allie la ballerine, de Miles le b-boy, de Nattali la hip-hop/latina blonde ou de Nico la très talentueuse belle gueule made in Québec, va l'emporter.
Sur le canapé, les pronostics vont bon train.
Quand... une demi-heure après le début de l'émission... coupure pub (on coupe le son)... flash info (on monte le son)... "political crisis in Ottawa"... "election day tomorrow in Québec"... "Nico wins So You Think You Can Dance Canada"...
Putain, ils viennent de donner les résultats, là!
C'est comme si Chazal annonçait le gagnant de la Star Ac au 20 h alors que l'émission n'a pas encore commencé!
Nancy, Benoît et moi, on se regarde, incrédules.
Et le show reprend (en "live", c'est écrit dessus). Je ne vois plus rien jusqu'à la coupure pub suivante: je ris tellement que j'en pleure. Quelle majestueuse bourde... Et comme elle flatte mon sens de l'anarchie...!



















And the winner is...

Alors, qu'est-ce qu'on dit?
On dit merci aux journalistes de CTV!

Thursday, November 06, 2008

Dr I., dernière!

Le Dr I. et moi ne sommes désormais plus amis.
C'est la vie.

En quelques mots, et sans rentrer dans les sordides détails des mes petits (et grands) maux quotidiens:
Eu égard à mes récents "troubles", le Dr I., sans surprise, considère que les antibios me font plus de mal que de bien et souhaite que j'arrête de les prendre. Si les symptômes reviennent, cela ne veut toutefois pas dire que le traitement a été arrêté trop tôt, mais tout simplement qu'il n'est pas adapté à ce que j'ai.
Mais qu'est-ce que j'ai, au juste?
Selon le Dr I., j'appartiens à ce qu'il appelle une "zone grise", à savoir un nombre assez important de patients qui souffrent de tout un tas de symptômes, mais dont on ne peut pas affirmer avec certitude qu'ils sont liés à la maladie de Lyme. (C'est drôle, il ne tenait pas ce discours-là lors de notre premier rendez-vous?!)
Prenons-en un en particulier: les douleurs articulaires, qui réapparaissent malgré la Doxycycline. "Vous me montrez votre doigt. Votre doigt n'est pas une articulation, c'est un os!" Et dans la tête du Dr I., les malades de Lyme n'ont pas mal aux os. "Ce n'est pas prouvé."















Toute ressemblance avec le Dr I. serait purement fortuite.

Par ailleurs, je suis une patiente trop exigeante et ça, ça agace le Dr I.
- Mon dossier a été perdu, et j'ai exprimé le fait que ça ne me faisait pas plaisir -- notre rendez-vous du jour n'est donc consigné nulle part. Mais même avec un dossier, ça n'aurait rien changé dans la mesure où le Dr I. ne prend pas de notes. J'oubliais: pas de dossier, pas de signes vitaux... Les infirmières n'ont pas pris la peine de prendre ma tension et ma température, cette fois-ci...
- J'ai demandé à ce que la consultation ait lieu dans un bureau fermé, et non dans la bruyante salle des infirmières, comme c'est toujours le cas.
- J'ai demandé au Dr I. qu'il m'examine la gorge -- ce qu'il a fait de mauvaise grâce. D'ailleurs, le Dr I. ne m'avait jamais auscultée auparavant.
- J'ai posé tout un tas de questions. Un gros méchant tas de questions. Et voici la conclusion à laquelle on a abouti: "On n'a rien trouvé jusqu'à présent pour soigner la maladie de Lyme. Au mieux, on peut essayer de rendre les symptômes supportables. Pour vos douleurs articulaires, je peux vous référer à un rhumatologue, si vous voulez? (biiiiiip) Ma pagette sonne... J'ai d'autres patients, si vous voulez bien m'excuser."

Le Dr I. a bien une circonstance atténuante: il fait ce qu'il peut avec le protocole de soins qu'il a.

Mais nous, qu'est-ce qu'on fait maintenant?

On va aller voir quelqu'un qui sait de quoi il parle...
On va aller aux États-Unis!

Monday, November 03, 2008

Correspondances

Je viens de finir le livre Eleanor Rigby, de Douglas Coupland. Un roman sur la solitude qui se déroule à Vancouver. Entre ce bouquin et ma vie, plusieurs correspondances ma foi fort étranges...

1. L'autre soir tard, le téléphone sonne. "Ici le constable XXX, de la police de Montréal. Je voudrais savoir si vous connaissez telle personne. " Non, jamais entendu parler. Le lendemain, dans le livre, je lis que l'héroïne se fait réveiller en plein milieu de la nuit par un constable vancouverois qui lui pose exactement la même question.

2. Le fils de l'héroïne souffre de sclérose en plaques... avec laquelle on confond souvent la maladie de Lyme.

3. La soeur de l'héroïne s'appelle Leslie et son frère, William. Le nom de jeune fille de ma mère est Leslie Williams.

Étonnant, non?
Dites-moi donc quelle(s) conclusion(s) je dois tirer de cela...
(Le fils de l'héroïne connaît une fin tragique... conclusion à laquelle je ne souhaite pas que vous arriviez en ce qui me concerne.)

Thursday, October 30, 2008

Justice pour les piétons

J'ai reçu la semaine dernière une lettre de la Cour municipale de la Ville de Montréal. Bonne nouvelle? Oui, bonne nouvelle, car la lettre m'informe que je recevrai bientôt une convocation pour venir expliquer devant un juge pourquoi je refuse de payer une amende de 37 $, infligée -- accrochez-vous! -- parce que j'ai traversé la rue alors que le feu était rouge pour les piétons.

Vous voulez naturellement connaître mes arguments?
C'est parti!

1. Être ou ne pas être un danger public
Oui, vilaine petite moi, j'ai traversé alors que le feu était rouge pour les piétons, je l'avoue. Mais! Mais la visibilité était excellente -- pas de voitures en vue sur au moins 500 m! --, et les voitures susceptibles de m'écraser en tournant n'auraient pas pu le faire puisque le feu était rouge aussi pour elles. Si j'avais moindrement constitué un danger, j'aurai payé. Vous tous qui connaissez mon honnêteté légendaire le savez.


2. Charité bien ordonnée...
La Ville de Montréal me met à l'amende parce que je traverse n'importe comment. Téléportons-nous dans un autre coin de la ville -- au hasard, sur la promenade Ontario. Là-bas, on ne trouve des feux de signalisation que tous les cinq blocs environ. Et entre deux feux... rien: pas de passage protégé pour les piétons, et encore moins de signalisation au sol. Voilà donc un bel exemple d'une charité bien mal ordonnée: si la Ville se souciait tant de la sécurité de ses citoyens sur deux pieds, peut-être commencerait-elle par ajouter des passages sécurisés à quelques endroits stratégiques?

3. La politique du tiroir-caisse
Le jour où je me suis fait verbaliser, quatre équipes de deux policiers en vélo s'étaient postées aux quatre coins du carrefour avec mandat de coller un ticket (un p.v. en français de France) à toutes les brebis égarées traversant la rue au rouge. Combien de temps sont-ils restés là, nos justiciers des villes? Une heure? Deux heures? Plus? Toujours est-il qu'au moment où je me faisais pogner (comme une bleue, je dois bien l'admettre), trois autres piétons étaient dans la même situation que moi. Cela nous fait donc: 4 x 37 $ = 148 $ x 6 (une amende toutes les 10 minutes) = 888 $ de l'heure. Business lucratif, vous ne trouvez pas?

4. La vertu de la pédagogie
Les piétons qui, comme moi, se sont vus infliger une amende ont-ils pris conscience du danger qu'ils pouvaient occasionner? J'en doute (voir argument 1), sauf à avoir véritablement représenté un danger, ie à avoir traversé devant une voiture. D'où la question: quelle est la vertu pédagogique de l'exercice? Dans mon cas, à quoi cela m'a-t-il servi de me faire vertement tancer par une vingtenaire en uniforme m'accusant d'être une citoyenne irresponsable? Je vais vous le dire: à renforcer le préjugé selon lequel les flics sont cons. Dès qu'ils ont disparu, tout le monde a d'ailleurs recommencé à traverser au rouge...

5. Moi pas débile, moi pas suicidaire
La Ville de Montréal a, en règle générale, confiance en moi et en mon jugement. Elle considère que je suis une grande fille qui n'a pas besoin d'aide pour traverser toute seule et sans feu de signalisation n'importe quelle rue dont, au hasard, les très passants carrefours de la rue Wellington, si proches de l'intersection où je me suis fait verbaliser. Alors je demande: Pourquoi me ferait-on confiance dans un cas et pas dans l'autre?

Si j'étais juge, je concluerais non seulement à un non-lieu, mais en plus, pour l'exemple, j'infligerais une méchante amende à la Ville de Montréal, coupable à mes yeux de faire perdre le précieux temps de ses juges, de ses policiers et de ses citoyens.

Friday, October 10, 2008

Revoir le microbio et... arrêter les antibios?

C'est ce qu'a suggéré le Dr I. ce matin après avoir pris connaissance de mes résultats d'analyse.
Tout va bien, pas d'inflammation dans mon petit corps.
Et comme depuis une semaine je me sens beaucoup mieux, il ne voit pas vraiment de raison de prolonger le traitement. Pour me faire plaisir, il me permet quand même d'aller au bout de mon ordonnance (encore deux mois de cachets).

Alors, voilà.
C'est ça qui est ça, comme dirait l'autre.

Franchement, je suis perplexe.
J'ai peur que tous les symptômes reviennent en pire dès que j'aurai arrêté de prendre les médocs. C'est ce que tous mes coLymies ont vécu.

Allez... encore deux mois de petites pillules!
On pensera à tout ça quand la boîte de cachets sera vide...

Pour l'anecdote: température corporelle de 35 degrés ce matin. C'est pas beaucoup, hein!?

Monday, October 06, 2008

C'est l'histoire d'un médecin

C'est l'histoire d'un médecin en Ontario qui soigne des patients souffrant de la forme chronique de la maladie de Lyme. Le(s) traitement(s) qu'il prescrit ne sont pas ceux de Santé Canada, et pour cause: Santé Canada ne reconnait que du bout du bout du bout de la bouche l'existence de la forme chronique de Lyme et ne sait pas quoi faire avec les patients qui en sont atteints.
Bref, le médecin en question soigne 300 de ces malades, tous "déboutés" (et certainement aussi dégoûtés) du système officiel de santé. Ses traitements sont-ils efficaces? La plupart de ses patients affirment que oui. J'imagine en tout cas qu'entre un traitement controversé et rien, ils sont déjà contents d'avoir un petit cachet à se mettre sous la dent.
Mais voilà qu'après une plainte de plusieurs de ses confrères, notre bon docteur est poursuivi par le Collège des médecins de l'Ontario et risque de perdre sa licence. Laissant du même coup de centaines de malades dans la méchante crotte.

La navrante histoire au complet, c'est ici.

Tuesday, September 30, 2008

C'est fait!

C'est fait!
Irma, 1 an déjà...
C'est fou fou fou...

Voici en exclusivité:
le premier gateau! la première bougie!







































On se faisait une joie de cet anniversaire. On était naturellement bien plus excités qu'Irma... qui a dû trouver tout le monde bien bizarre, aujourd'hui... Elle n'a pas encore trop compris le concept du cadeau. Elle en a déballé deux ce matin au réveil (le tambourin -- merci Helsinki! -- et le téléphone -- merci Favières!)... elle adore. Mais les autres, elle n'y a pas encore touché. Pourtant ils sont bien en évidence, en plein milieu du salon, installés dans son transat, lui-même entouré de ballons. Alors on va attendre...
Le gateau en revanche, elle n'en a fait qu'une bouchée!

Je m'étais promis de raconter la naissance d'Irma. Et tout un tas d'autres choses encore. Avant que les souvenirs se perdent.

Mais les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent...
Ce sera pour une autre fois. Si si!